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Musica !

Pour la première fois de son existence, l’Imaginaire se produit au festival Musica, à l’occasion de deux concerts événements. 

Toxic Box, le 2 octobre


Nous l’évoquions dans notre précédent post , l’un des fils rouges de la saison de l’Imaginaire s’emploiera à dénouer d’autres fils, justement: ceux de nos interactions et interconnexions numériques, qui, derrière leurs charmes et utilités, posent question en matière de libertés et d’intimités. Point de départ de cette entreprise à Musica, avec un focus sur Daniel Zea, compositeur colombien basé à Genève, dont, entre autres, nous créerons Toxic Box, le 2 octobre, à la Salle de la Bourse.

Si Daniel Zea affectionne d’utiliser les outils technologiques les plus aboutis, c’est pour mieux y réaffirmer l’expression des corps. Projetés à l’écran, les visages des musiciens dévoilent une écriture sonore et visuelle du mouvement et des émotions.

Teaser de Toxic Box

En plus de Toxic Box, nous jouerons également, de Daniel Zea, The Love Letters, variation sur le dialogue amoureux à l’aune du“tout numérique”, ainsi que Pea Soup, pièce de l’américain Nicolas Collins, qui appréhende le son dans sa dimension organique. Un concert "à sensations", au sens propre du terme ! Crédit photo (c) Daniel Zea

 

Tous ensemble, le 3 octobre !

Dans le paysage européen de la musique contemporaine, Strasbourg est une ville qui se démarque, avec une “scène” aussi riche que diverse qu’on lui envie volontiers, et dont l'un des actes fondateurs fut posé dès 1962, par un jeune orchestre de percussions, aujourd'hui mondialement réputé, qui affirma d'emblée, comme une marque de fabrique, son appartenance à cette ville pionnière.

Historiens de la musique, sociologues et autres théoriciens culturels se pencheront peut-être un jour sur la raison d’être d’un tel dynamisme, qui puise dans une multitude de facteurs: on suggérera, pêle-mêle, la position frontalière de Strasbourg, qui stimule le goût des ailleurs, géographiques ou artistiques, ou l’influence culturelle de la Mitteleuropa, dont l’Alsace est l’un des derniers confins occidentaux… Sans oublier le volontarisme politique de l’après-guerre, qui vit en Strasbourg, non seulement le terreau symbolique d’une Europe à reconstruire, mais aussi un lieu d'expression idéal de cette musique, qui, dès 1946, à Darmstadt, exprimait à sa façon que “plus rien ne serait comme avant”! Il y eut d'abord l'Opéra et l'orchestre de la Radio, résolument ouverts à la modernité musicale, puis, en 1982, sur volonté de Jack Lang et de Maurice Fleuret, la création du Festival Musica, dont la première édition (affiche ci-dessus) vit le jour en 1983. En 1982 naissait aussi Accroche Note, suivi, en 1998, par l'Ensemble Linea. Dans ce sillage tracé au fil des décennies, d'autres ondes sonores sont venues bousculer les rivages de l’Ill et du Rhin. Une nouvelle génération d’ensembles et de “collectifs” a vu le jour, à la fois riche de ce précieux héritage, et avide d’y tracer de nouvelles directions. Créé en 2009, l’Imaginaire a le plaisir et la fierté de faire partie de cette scène actuelle strasbourgeoise, que Musica a décidé de célébrer en clôture de son édition 2020, le 3 octobre prochain. De 11h jusqu’à minuit, dans divers lieu de la ville, les ensembles contemporains strasbourgeois seront à l’honneur de plusieurs concerts. Ils seront tous là, et seront tous ensemble, partageant sur scène cette passion pour les notes libres et les timbres frondeurs, qui donnent à Strasbourg cette couleur musicale si particulière ! Pour notre part, nous serons aux côtés des Voix de Stras, de l’Ensemble Linea, du Quatuor Adastra et des Percussions de Strasbourg, à 20h30 à la Cité de la Musique et de la Danse


Venez nous écouter! Ce sera un concert, là aussi, "à sensations", et un concert unique en son genre, encore une fois au sens propre du terme!


Crédit photo (c) Festival Musica

 

L’Imaginaire sur France Musique

Le jeudi 1er octobre à 8h10, Suzanne Gervais consacrera sa chronique matinale, “Musique connectée”, à Toxic Box et à l’Imaginaire, avec en particulier, une interview de notre flûtiste Keiko Murakami. 

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